5% des cas de cancer du sein sont portés par des jeunes femmes de moins de 40 ans. La prédisposition génétique est souvent plus fréquente (expliquant le cancer précoce), bien qu’elle reste minoritaire. En dehors de l’hérédité, les causes hormonales comme le retard de la première grossesse et des premières règles plus précoces ; ainsi que des facteurs de risque communs tels que l’alcool, le tabagisme, le surpoids et le manque d’activité physique sont en cause. Le point.
Les thérapies proposées aux jeunes femmes
Les traitements du cancer du sein ne sont pas toujours les plus adaptés aux jeunes femmes. En effet, la chimiothérapie et l’hormonothérapie peuvent perturber le cycle des règles et la fertilité.
Heureusement, les scientifiques s’attachent à la qualité de vie des jeunes femmes touchées par un cancer du sein, métastasique ou non. Ainsi, si le corps peut montrer des signes de ménopause précoce, cela est induit par les traitements et les effets sont réversibles dans plus de 30% des cas. De plus, de nouvelles thérapies, plus douces, sont mises au point pour respecter les besoins et le corps des jeunes femmes.
Cela passe par exemple par les traitements en situation néo-adjuvante, lorsque le cancer est détecté très tôt : des médicaments sont prescrits avant la chirurgie pour diminuer la taille de la tumeur et ainsi faciliter l’opération tout en limitant le risque de récidive. L’immunothérapie (qui consiste schématiquement à entraîner nos anticorps à combattre les cellules tumorales) commence aussi à faire ses preuves et le TDM1 a reçu une autorisation temporaire d’utilisation en France. Ce dernier permet de cibler la chimiothérapie directement sur les cellules cancéreuses.
Il est également fortement recommandé aux jeunes femmes de suivre une à plusieurs consultations d’oncofertilité. Des médecins spécialisés se chargeront de répondre à toutes leurs interrogations sur la prise d’une contraception pendant les traitements, la perturbation du cycle durant la chimiothérapie ou encore la question de la grossesse après un cancer (qui, vous en serez soulagée, n’est pas du tout contre-indiquée et n’est pas un facteur à risque de rechute).
Soutenir la lutte contre le cancer du sein
Vous pouvez soutenir le travail de recherche en faisant un don pour la lutte contre le cancer. Vous avez plusieurs possibilités, selon votre profil et vos moyens.
Tout d’abord, vous pouvez donner directement à un institut de recherche comme l’Institut Curie. Vos dons sont défiscalisés et vous choisissez le montant que vous souhaitez. Si le cœur vous en dit et que vous en avez le budget, vous pouvez même opter pour un prélèvement automatique mensuel du montant de votre choix. Une façon pratique d’aider les chercheurs.
Ensuite, vous pouvez faire du shopping sur des boutiques responsables et solidaires rattachées à un institut de recherche ou qui se sont engagées à reverser une part des bénéfices à la lutte contre le cancer. Les boutiques proposent des articles variés (broches, sacs, stylos, bracelets, carnets, etc.), de quoi vous faire plaisir tout en soutenant une bonne cause.
Enfin, l’Institut Curie a mis en place un partenariat avec la Société Générale pour créer une carte collection Octobre Rose (à partir de 12e/an) designée par les créatrices Natacha Birds et Anna Dawson. L’avantage de la carte, c’est qu’elle permet de reverser 5 centimes à chaque achat pour l’Institut Curie, spécialisé dans la lutte contre le cancer.
